Unique et mystique, le marché aux amulettes de Tha Phra Chan

  1. Une visite complétement hors des sentiers battus
  2. Balade à travers un marché très original
  3. Sur la très animée Maha Rat road
    1. Le centre commercial et le pier n°9
  4. Histoire du marché aux amulettes de Bangkok
  5. Le plus grand marché aux amulettes au monde
  6. Complétement et culturellement thai
  7. Qui « achète » des amulettes
  8. Principaux types d’amulettes
    1. Les plus classiques et spirituelles Phra Kreuang
    2. Les Takruts
    3. Palad Khik
    4. Pha Yant
    5. La déesse de la fortune Nang Kwak
    6. Kuman Thong et Luk Krok
    7. Jatukham Rammathep
    8.  
    9. La dernière amulette tendance, le puissant Thao Wessuwan
    10. Un monde fascinant de talismans et bijoux
  9. Astrologues et mediums
  10. Mes conseils ,adresse et comment y aller
  11. A proximité
  12. Autres sites pour acheter des amulettes à Bangkok

Une visite complétement hors des sentiers battus

Une boutique du marché de Tha phra Chan.

Bangkok est une ville à facettes multiples, parmi lesquelles un patrimoine culturel et des traditions incroyables. L’un des aspects les plus originaux de cette culture est justement ce que vous pouvez découvrir ici au marché Tha Phra Chan. Installé dans l’un des plus vieux quartiers de la ville, c’est un lieu privilégié et florissant pour le commerce de divers types de milliers d’amulettes et d’une foule d’objets votifs, sacrés et ésotériques divers.

Tha Phra Chan sera probablement le marché le plus rare que vous puissiez voir de votre vie. Alors pourquoi ne pas venir vous perdre dans le dédale de ses allées ombragées, encombrées d’étals débordants d’objets pour y vivre une experience peu commune. Facile d’accès, ce marché à l’ambiance rétro se trouve juste au bord de la rivière Chao Phraya .

Pour les Thais, c’est le marché de Tha Phra Chan My Yuan. « Tha » signifiant pier ou quai, car il y a effectivement ici un pier d’où partent toute la journée de petits ferrys traversant le fleuve vers Thonburi et le populaire marché de Wang Lang. La communauté de Tha Pra Chan est installée tout le long de Thanon Maharat et de Prachan Road. Elle est importante et historiquement considérée comme l’une des plus anciennes de la région de Phra Nakhon. Il y avait d’ailleurs jadis ici un immense marché flottant au bord du fleuve, les vendeurs venaient pour la plupart du coté de Thonburi avec leurs produits pour les vendre à l’embarcadère.

Dans cet article, nous explorerons l’histoire du plus important marché aux amulettes de Bangkok, de Thaïlande et d’ailleurs d’Asie. Nous vous ferons découvrir certains des aspects les plus intéressants de cet endroit si particulier et comprendre combien l’univers qu’il révèle est important pour les Thais si sensibles aux esprits « jao phii » qu’ils soient maléfiques ou positifs et même aux fantômes, les fameux « Phii kraseu ».

Vrac de multiples objets du marché

Balade à travers un marché très original

 Le marché Phra Chan est niché dans le nord de ce qu’on appelle l’ile de Rattanokosin, la vieille ville. Il est à cinq cent mètres du Grand Palace et du temple du Bouddha d’émeraude, coincé entre la rivière Chao Phraya et la bruyante Maha Rat Road.

A proximité se trouve aussi la grande université Thammasat. Cela explique les nombreux restaurants à bon prix que l’on trouve ici. Ce marché reste pourtant souvent ignoré des touristes. Se perdre dans le dédale de ses ruelles appelées des troks remplies d’objets mystiques est pourtant une expérience fort originale.

Juste en face se trouve l’important wat Mahathat qui derrière son haut mur blanc possède le plus grand centre d’étude des textes bouddhiques du pays, l’université Maha Chulalongkorn Raja Vidyalaya où des centaines de moines étudient les enseignements du Bouddha. L’une des raisons pour laquelle de nombreux moines sont familiers du lieu. On l’appelle même parfois le marché aux moines. Nous verrons plus bas leur implication essentielle dans le monde des amulettes.

Le marché déborde largement sur les trottoirs environnants. Des tentatives de réguler ces débordements pourtant si vivants échouent régulièrement.

Sur la très animée Maha Rat road

Le quartier est également réputé pour ses astrologues et regorge de boutiques diverses dont quelques librairies spécialisées dans les livres anciens, des boutiques de numismatique proposant pieces et billets anciens, des pharmacies traditionnelles ouvertes sur la rue qui permettent de découvrir la vaste pharmacopée locale avec ses multiples baumes , huiles de massage, potions ou comprimés de médecine traditionnelle à base de plantes , herbes , tisanes, de thés pour le traiter diabète ou de multiples autres pathologies.

De nombreux restaurants et stands de nourriture sur la rue ou au bord du fleuve complètent un décor formidablement vivant.

 L’entrée la plus facile pour pénétrer le cœur du Phra chan market se fait par le “Trok Maha That”, clairement indiqué mais il y a d’autres entrées dont l’une se fait par un restaurant couloir que l’on traverse pour pénétrer sous une verrière vers le coin préféré des diseuses de bonne aventure et des astrologues.

Le centre commercial et le pier n°9

Au bord du fleuve et dans partie sud jouxtant le vieux marché se trouve un agréable et moderne petit centre commercial à ciel ouvert au bord du fleuve où il est très agréable de se promener et admirer le coucher de soleil au-dessus de la Chao Phraya. Il s’agit du Tha Maharaj Shopping Mall. Avec un bon timing dans votre itinéraire lorsque les stands ferment cela correspond à heure où Bangkok se pare des ors de l’astre déclinant, cette lumière si particulière à Bangkok et c’est le bon endroit pour voir cela .

Histoire du marché aux amulettes de Bangkok

Le marché aux amulettes de Bangkok possède une histoire riche et fascinante qui remonte à plusieurs siècles. Depuis les temps anciens, les amulettes étaient déjà utilisées à diverses fins, notamment déjà pour la protection, attirer la chance ou même pour renforcer un pouvoir personnel. A cette époque, elles étaient généralement fabriquées à partir de matériaux naturels, tels que des herbes, des pierres ou des os.

Le nom qu’a conservé aujourd’hui le marché est celui du fort qui se tenait à cet endroit jusqu’au règne de Rama V et qui était l’un des quatorze qui entouraient la ville. Il fut démoli tout comme les murailles lorsqu’on a construit de nouvelles routes. Ne restent aujourd’hui que le Phra Sumen et le fort Mahakan.

Au fil du temps, la production et le commerce des amulettes s’est développée avec l’apparition d’artisans, de monastères spécialisés dans la création de ces objets sacrés. La vente et les marchés aux amulettes à Bangkok ont commencé à réellement prospérer aux XVIIIe et XIXe siècles, des commerçants et des moines de toutes les régions venant déjà dans la capitale pour y acheter ou vendre des amulettes. Au cours de cette période, elles étaient particulièrement prisées par la royauté et les aristocrates thaïlandais, et c’est aussi à ce moment que de nombreux temples ont commencé à produire leurs propres amulettes pour les fidèles. Le roi Rama V , lui-même grand amateur, commencera à les classer par degrés de prestige.

Le plus grand marché aux amulettes au monde

Aujourd’hui, ce marché est un centre d’activité animé proposant des modèles de toutes formes, tailles et matériaux. La majorité de celles qui sont en vente ici à Phra Chan sont produites en série et coûtent environ de 100 à 200 bahts bien qu’on en trouve de toutes petites dés 5 bahts ; Il recèle aussi bien sûr pour les spécialistes des pièces de valeur. Phra Chan offre un curieux aperçu d’une autre facette du bouddhisme thaïlandais. Il sera apprécié des touristes qui cherchent à en découvrir plus sur la culture et les traditions uniques de cette ville dynamique. Certains viennent aussi d’ailleurs ici un peu par hasard lorsqu’ ils séjournent dans le quartier de Banglamphu et qu’ils de dirigent à pied vers le Grand Palais et le Bouddha Émeraude.

Certains moines connus s’élèvent parfois contre cette marchandisation de la religion, mais dans une société où les aides de l’état n’existent pas ou si peu, il serait difficile de faire cesser le besoin de se protéger d’une variété de dangers et de maux potentiels, ainsi que de tout tenter et mettre de son côté pour attirer des ondes positives vers une bonne fortune financière, un nouvel amour romantique , plus de clients dans son commerce, pour rester en sécurité tout au long d’un long voyage ou pour avoir les numéros gagnants à la loterie. Même de nos jours ces coutumes millénaires n’ont pas disparu des habitudes de vie et restent enracinées dans la société thaïlandaise.

Un intérêt qui ne faiblit absolument pas même auprès des jeunes générations. Par internet , les achats et la diffusion dans le monde entier s’en sont trouvés facilités Et mélange total de traditions séculaires et de futur, le monde des amulettes a rejoint il y a peu celui de la crypto, et des images NFT.. Incroyable.

Complétement et culturellement thai

Les amulettes font donc pleinement partie de la culture thaïlandaise. On estime que 70 % des Thaïlandais en portent. Des codes rigides régissent le port de celles-ci. On ne doit pas par exemple porter d’amulettes bouddhistes sous la taille. C’est pourquoi elles sont en général portées en pendentif.  Au hasard de votre voyage vous ne manquerez pas de remarquer ceux qui les arborent très visiblement comme par exemple les chauffeurs de taxi. Un nombre incalculable de temples de Thaïlande dont certains de ceux que vous découvrirez durant votre séjour sont souvent en partie financés par ces objets votifs. Ils sont ainsi utilisés pour collecter des fonds divers, pour aider constructions, entretien et opérations diverses du temple. Un moine bouddhiste thaïlandais offrira une amulette a ses fidèles bouddhistes comme « cadeau » après qu’ils aient donné de l’argent ou des offrandes au temple. Les amulettes ne sont alors plus considérées comme un « cadeau », mais deviennent un « outil » pour augmenter la chance dans différents aspects de la vie. Elles sont aussi la plupart du temps obtenues dans les temples en souvenir d’une visite, d’une fête religieuse ou d’une période de retraite spirituelle. Les amulettes sont également censées perpétuer l’expérience d’une rencontre avec un moine vénéré.

achat d'amulettes marche bangkok
Collectionneurs et experts devant des amulettes

 Dans le passé, les guerriers les portaient déjà sur eux en guise de protection dans les batailles et c’est une tradition thaïlandaise qui date de plusieurs siècles que d’enfouir des amulettes sous un stupa ou une autre structure d’un temple lors de sa construction. Lorsqu’avec le temps la structure s’effondre, de nombreuses amulettes peuvent être retrouvées, c’est ainsi que l’on retrouve sur le marché certaines d’entre elles vieilles de plusieurs siècles.

Ces objets liés au surnaturel sont de toutes tailles, styles, formes et matériaux dont beaucoup ne sont pas seulement issus de la philosophie bouddhiste, mais de la myriade d’autres croyances auxquelles les Thaïs souscrivent.

Les gens aiment avoir une sorte de sécurité, si ce n’est physiquement mais tout au moins émotionnellement. Ce phénomène touche indifféremment toutes les strates de la société même les plus surprenants comme le cas de ces nombreux parents qui souhaitent que leurs enfants en portent une autour de leur cou à l’école. Malgré des règles strictes contre les bijoux, de nombreuses écoles n’interdisent pas de porter des amulettes.

Qui « achète » des amulettes

On peut souligner le vocabulaire employé dans les échanges, les mot vente et achat n’existant pas . On ne peut pas devenir propriétaire d’une amulette. Ici comme dans les temples, c’est la notion de « location » pour une certaine durée qui est retenue, les amulettes étant comme toutes choses liées au bouddhisme et sujettes la notion d’impermanence, le passage de mains se comprends donc fort bien.

Les acheteurs sont variés, chauffeurs de taxi, de bus, de tuk-tuk, vous les verrez d’ailleurs suspendues aux rétroviseurs dans les véhicules de ces derniers dans une tentative superstitieuse de protection de tous les malheurs sur les dangereuses routes du pays, Des personnes ayant des professions à risque comme policiers, militaires, des gardes du corps, des boxeurs et même souvent les jeunes femmes travaillant dans le monde de la nuit. Mais au bout du compte monsieur tout le monde pourvu qu’il ait un besoin particulier.

Vous croiserez surtout dans ce marché de nombreux moines acheteurs, visiteurs ou vendeurs. Certains viennent du temple voisin d’autres de toute la Thaïlande. L’histoire de amulettes est intimement liée aux moines et aux temples où elles ont été la plupart du temps créées et bénies. Par un révèrent moine- abbé. Les véritables amulettes ont une ascendance basée sur le duo moines- temples.

Les acheteurs sont extrêmement variés et comprennent de nombreux collectionneurs avertis que vous verrez arpenter les stands, une loupe en main, un objet identique a celui qu’utilise les diamantaires. Ce marché génèrerait plus d’un milliard d’euros chaque année et compte des dizaines de milliers de vendeurs et des millions d’acheteurs, de plus en plus à l’étranger. Beaucoup de Hong Kong, Singapour et Chine.

C’est donc un véritable business, une affaire qui s’apparente à une véritable chasse au trésor car certaines amulettes très anciennes ou renommées valent des fortunes. Le prix ne dépend pas seulement de son apparence, mais aussi de sa rareté, de son origine, de son âge et des pouvoirs divins qui lui sont attribués ; L’étude et l’authentification des originaux est une affaire aussi complexe qu’elle l’est dans la vente d’antiquités. Un monde de la copie existe. . A Tha Chan les authentiques de grandes valeurs sont assez rares d’après les spécialistes mais elles existent. La production à travers le pays des millions d’éditions provenant de milliers de temples, depuis des siècles. Il n’est bien sur donc pas possible pour une seule personne d’avoir les connaissances nécessaires pour authentifier chaque pièce. Par conséquent, chaque expert a sa propre ligne d’amulettes, d’un type, d’un temple ou d’un moine en particulier, qu’il choisit comme domaine d’expertise personnel.


On y voit quelques touristes ou des étrangers, passionnés comme moi par ce monde depuis longtemps. Les femmes en portent aussi mais souvent bien plus discrètement sous un vêtement ou dans un sac ; souvent les plus âgées.

Dans les boutiques les amulettes sont souvent regroupées selon la provenance ou parfois simplement réunies par genre dans des bacs en plastique. Les acheteurs auront besoin de réelles compétences et de conseils pour sélectionner la pièce authentique qu’ils recherchent spécifiquement. Il n’y a pas de mal à négocier. En général les vendeurs sont prompts à décrire l’histoire de leurs produits et dire s’ils sont authentiques ou pas.

ventes d'amulettes bouddhistes à Bangkok
Stand d’amulettes diverses

Pour l’anecdote, l’amulette la plus chère à ce jour a été achetée pour l’équivalent de 2,7 millions d’euros par le millionnaire thaïlandais Vichai Srivaddhanaprabha, ancien propriétaire du club de football anglais de Leicester City.

Certaines des amulettes étant parfois hors budget, il y même un service de prêt et par la suite la possibilité de gager l’amulette, 

Principaux types d’amulettes

Vrac de multiples objets du marché

Ce fascinant marché offre un choix immense ce qui le rend particulièrement attractif pour les visiteurs ou les collectionneurs. Les matériaux utilisés pour fabriquer ces amulettes sont très diversifiés, allant des métaux précieux comme l’or et l’argent, le plaqué or, le laiton, le jade et l’ivoire jusqu’à des matières naturelles comme l’argile mélangée à de nombreux ingredients, les os et le bois voire même de vraies parties humaines, comme des cheveux. Tous ces éléments se combinent pour créer des petits objets porte-bonheur qui ont protégé des générations d’hommes et de femmes thaïlandais dont voici quelques-uns des exemples les plus courants.

En se promenant dans les allées les plus profondes et secrètes du marché, intrigué que l’on est de toutes parts par tous ces objets des cultures hindoues et bouddhistes, on ressent très vite le puissant coté mystique parmi les figurines en cire, plus vraies que nature ou les portraits vintage et encadrés de moines thaïlandais éclairés, d’épées antiques et de mille et unes protections « magiques.

Comme je l’ai déjà évoqué plus haut, la plupart sont fabriquées par des moines ou personnalités religieuses et sont censées contenir de puissantes bénédictions et une énergie spirituelle. On dit même que certaines amulettes possèdent des pouvoirs miraculeux, comme la capacité de guérir des maladies et comme toujours apporter la réussite a son propriétaire s’il se comporte bien.

Les plus classiques et spirituelles Phra Kreuang

En plus de leur attrait protecteur et esthétique, les amulettes ont avant tout une grande importance religieuse. Dans le bouddhisme thaïlandais, au-delà d’offrir protection et bonne chance à leur leur possesseur, elles sont souvent portées comme un signe de dévotion personnelle

De loin les plus nombreuses sur place, les amulettes de Bouddha พระเครื่อง sont de petites images représentant Bouddha, mais elles peuvent également comporter au verso ou pas, des représentations de moines et de maitres religieux respectés, mais aussi de bodhisattvas et d’autres dieux. Ce groupe de tablettes votives est lui-même redivisé en un immense panthéon, plus d’une trentaine de type différents selon les régions, les monastères etc . Cinq catégories sont les plus célèbres, les plus chères et les plus recherchées, dont fait partie la fameuse Phra Somdej Wat Rakhang .

Beaucoup sont serties dans de jolies cadres ou médaillons dorés richement travaillés. Ces médaillons avec qu’un verre incurvé à l’avant et à l’arrière protègent et mettent en valeur l’objet. Mais on peut les acheter nues et les protéger ensuite. La plupart contiennent des particules provenant de temples sacrés parfois lointains, telles que de l’encens usagé, de la poussière du sol des temples, des coquillages, des poudres secretes et sont en général bénies par des moines. Elles prennent souvent la forme de Bouddha exprimant une variété d’attitudes différentes, Il s’agit toujours de montrer du respect au Bouddha. Les Thaïs croient que ces amulettes les rendront invincibles face aux dangers et leur porteront chance. Les amulettes sont souvent petites afin qu’elles puissent être fabriquées en grand nombre comme , une sorte de répliques miniatures de representation de Bouddha.

Si le bouddhisme vient un jour à decliner , ces amulettes seront l’une des preuves de l’âge d’or de celui-ci.

Les Takruts

C’est un autre type que l’on trouve nombreux ici et qui est une sorte de talisman de forme tubulaire. Son origine est probablement issue de séculaires traditions védiques et animistes. Le takrut faisait déjà partie de la culture thaïlandaise avant même que le bouddhisme n’arrive en Thaïlande. Après l’enracinement de ce dernier dans le pays, le takrut est devenu la première forme d’amulette bouddhiste fabriquée par des moines et ce dès 1200-1300 après JC. Toujours fabriqués dans le pays , ils ont en général un rapport avec un maitre et ses enseignements ou parfois directement avec Bouddha. Les takruts sont fabriqués à partir de divers matériaux. Ils contiennent une fine feuille de métal roulée, parfois en or, argent, plomb, etc , sur laquelle est inscrit avec un stylet des phrases gravées en pali. Plus rarement ce support est en bambou, peau d’animal. Ces incantations correspondent à celles tatouées sur la peau avec les Sak Yant.  Ils peuvent être mis à l’intérieur des poches de chemise. Les takruts se portent rarement seul sur un cordon ceint autour de la taille. Il ne doit pas être utilisé pour faire un porte-clés de voiture, ne le mettez pas sur un endroit bas.ne le porter au poignet Ceux qui les achètent pensent qu’ils seront encore une fois particulièrement invulnérables aux dangers et calamités diverses. Il éviterait les renversements brutaux du destin, la perte de rang, transformerait une mauvaise personne pour qu’elle devienne meilleure …

Talisman

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Palad Khik

Parmi les milliers d’objets petits et grands des boutiques de Tha Phra Chan se trouvent de nombreux porte-bonheurs en forme de phallus , généralement sculptés à la main dans un morceau de bois sacré et parfois gravé de différentes formules magiques après avoir été enduits d’huiles sacrées. On les trouve également en métal, os, corne ou en ivoire.

Cette amulette en forme de pénis s’appelle Palat Khik qui se prononce bpà-làt-kìk. Il est aussi parfois appelé palakit . Elle est normalement portée par les hommes autour de la taille. Cette amulette est disponible en de multiples modèles et dimensions, les plus petits coutent seulement 20 bahts.

Ce culte n’a aucun lien avec une signification érotique réelle. Elle est juste portée par les hommes sur un cordon autour du cou ou de la taille et dans ce cas décentré par rapport à leur vrai pénis. Ils portent souvent plusieurs Palad Khiks en même temps, espérant ainsi attirer les femmes, augmenter leur chance au jeu pourtant illégal en Thailande. et se protéger contre les objets dangereux comme les balles et les couteaux. Les femmes thaïlandaises peuvent parfois porter cette amulette dans leur sac à main pour se protéger contre les agressions et les viols. Les propriétaires de magasins exposent parfois ces amulettes dans leurs magasins ou à proximité de leur caisse enregistreuse, dans le but de protéger leur entreprise et d’attirer la chance et les ventes. Par rapport aux autres ayant un caractère plus sacré, cette amulette présente une caractéristique notable, elle peut être portée dans des endroits considérés comme impurs, tels que les bars et les bars des quartiers chauds alors qu’il est généralement interdit de porter des amulettes bouddhistes dans ce genre établissements. Cette pratique remonterait à plus de deux mille ans et aurait été introduite en Thaïlande depuis l’Inde. Les Thaïs ont finalement adopté cette croyance hindoue et ont commencé à accrocher l’amulette à leur taille, croyant qu’elle les protégerait du mal.

Autrefois, lorsque les enfants tombaient malades, les parents croyaient qu’un fantôme venait les emmener, mais ils pouvaient tromper le fantôme en lui faisant croire que les enfants malades étaient déjà adultes en accrochant une amulette en forme de pénis d’adulte à leur taille.

Marché aux amulettes

Comme toujours plusieurs théories et légendes existent quant à l’origine de ces croyances, la première version étant un symbole animiste de fertilité. Le concept des Palad Khik est venue depuis l’Inde lié à la divinité hindoue Shiva, ce dieu qui était souvent représenté par ce qui s’appelle un Shiva Linga, la partie masculine de son anatomie, représentation symbolique et abstraite de Shiva pour résumer très brièvement. Croyance parvenue en Thaïlande en transitant par l’empire des Khmers . Probablement par les Chams.

Pha Yant

Vous les remarquerez souvent en entrant dans une maison ou a l’entrée d’un commerce au-dessus de la porte. Ils sont également suspendus dans la maison, souvent encadrés et généralement au-dessus de la porte principale ou derrière le sanctuaire bouddhiste. Ce sont de petits rectangles de tissus avec des images et écritures imprimées représentant des moines ou surtout des créatures mythiques entourés de multiples écritures yants sacrés. Ce sont des Pha Yant et ils ont un rôle important dans le système de croyance du peuple thaïlandais ainsi que dans sa culture .

« Pha » signifie tissu et « Yant » pour le mot yantra qui est dérivé de la langue sanskrite sous forme de dessins géométriques sacrés imprimés sur le tissu. Les dessins représentés sur les Pha Yant varient, les images les plus courantes étant celles reprises du Ramakien telles que Rahu, Vishnu et de nombreuses creatures mythiques.

Ces yants sont les mêmes qui sont utilisés dans les tatouages Sak Yant, gravés sur des amulettes et normalement devraient toujours être établis par des moines de rang supérieur.

Il existe neuf types de Pha Yun très connus mais sans doute beaucoup plus, chacun possédant des avantages mystiques différents. C’est un achat est très abordable, en moyenne de 20 à 50 bahts , le prix bas ne minimisant en rien l’effet de leur magie…

Traditionnellement, de nombreux Thaïlandais gardent un Pha Yant dans leur portefeuille ou leur sac à main offrant une protection pendant leurs déplacements.

Le système d’interprétation et de croyance des Pha Yant a tendance à différer d’une personne à l’autre, mais une expression courante en Thaïlande est « Bong Gan Pay » qui signifie protéger du danger ou du mal. La croyance en existence de fantômes est extrêmement fort en Thaïlande,

Thao Wessuwan est l’une des images les plus courantes sur les Pah Yant en tant que chef de tous les fantômes. Il est souvent placé au-dessus de la porte principale de la maison pour éloigner les mauvais esprits. De nombreuses personnes croient donc que le Pha Yant les protégera des mauvais esprits tandis que d’autres pensent tout simplement là encore que leur entreprise sera une réussite, leur procurera du charme ou même les aidera à trouver l’amour. Lors de l’achat le choix du Pha Yant doit être guidé par vos souhaits dans la vie, si c’est pour la sphère privée ou professionnelle, vous voudrez peut-être augmenter vos ventes ou si vous avez du mal à trouver un compagnon.

C’est un très joli souvenir à acheter que vous pourrez ensuite encadrer chez vous et qui de plus remplira peut-être quelques bons offices dans votre vie . J’en ai pour ma part toute une série dont les deux plus bas et je devrais être parée à tout….

La déesse de la fortune Nang Kwak

Amulette de la déesse de la fortune

On croise ses représentations dans de nombreuses échoppes de Phra Chan . Selon les croyances thaïlandaises, Nang Kwak est un esprit bienveillant et la déesse de la fortune. On la considère et la chérie comme une sorte de talisman et vous remarquerez partout sa présence dans nombreux magasins meme jusque dans les malls ultra moderne et tout type d’établissements commerciaux en Thaïlande et meme sur les marchés.

Elle est représentée sous la forme d’une jeune femme vêtue d’un costume traditionnel thaïlandais, souvent rouge, assise sur le sol, avec les jambes repliées sur un côté (nang pub piab), la main gauche posée sur le côté ou sur ses genoux, et la main droite avec la paume de la main courbée et pointant vers le bas. Levée au niveau de l’épaule, dans un geste d’invitation pour faire venir les clients, donc accroitre la richesse pour le commerçant. Sa main gauche repose sur son côté ou tient un sac plein d’or près de ses genoux.

L’iconographie de Nang Kwak est basée sur celle de la déesse hindoue Sri Lakshmi, la déesse de la richesse, de la fortune et de la prospérité mais elle a été réinterprétée en Thaïlande à travers différentes légendes familiales ou épiques qui l’ont intégrée au bouddhisme.

Il y a 2500 ans, Nang Kwak, connue sous son vrai nom de Supavadee, était la fille d’une famille de marchands. En accompagnant son père Sujidtaprahma dans ses voyages, elle rencontra deux moines bouddhistes, Phra Kassapa Thera et Phra Sivali Thera, dont elle suivi attentivement les enseignements, qu’elle appliqua au quotidien, Grâce à sa forte foi dans le bouddhisme, elle et son père furent généreux dans leur commerce donnant de l’argent pour aider à soulager les souffrances des autres . La prospérité de l’entreprise s’envola ensuite vers le succès. Apres sa disparition les gens se mirent à prier devant l’effigie de Suphavadee puis fabriquèrent de statues à son image pour s’attirer eux même la fortune.

Une autre légende parallèle existe qui puise quant à elle ses sources dans l’épopée du Ramayana et nous conte l’histoire de Prachan, qui était la fille d’un géant abattu par une fleche de Rama. La jeune femme a voulu prendre soin de son père mais a été chassée par les citadins.  Pu Chao Khao Khio » (l’ermite de la colline verte )après avoir appris le sort de Prachan, a envoyé sa belle-fille pour lui tenir compagnie. Celle-ci elle a aidé Prachan à se faire des amis et les habitants l’on acceptée se sont mis a l’aimer , eux qui la méprisaient autrefois Prachan se sont liés d’amitié avec elle et lui ont rendu hommage. Prachan a ensuite nommé la fille de Pu Chao Khao Khio « Nang Kwak ».

Cette déesse puise sans doute des racines dans l’ancienne culture matriarcale du peuple thaïlandais, qui prévalait avant bien l’arrivée du bouddhisme et de l’hindouisme. Dans l’animisme thaïlandais, les femmes détenaient en effet un statut spirituel très puissant. De nombreux esprits importants vénérés par le peuple sont des femmes, comme Mae Pho Sop (déesse du riz). Surasawadee , déesse du savoir, Ganga la déesse de l’eau. etc.

Des statues de Nang Kwak ont ​​été trouvées pour la première fois en Thaïlande à l’époque d’Ayutthaya (1350-1767 après JC). Pendant l’ère Rattanakosin , le culte de Nang Kwak s’est particulièrement développé sous les règnes des rois Rama IV et V grâce à la croissance économique de ces périodes. Les statues anciennes portaient toujours des inscriptions magiques sur les mains, la poitrine, le front et le dos, l’ensemble formant l’expression bhogam jana du sa ma ni (trésor du cœur.

Kuman Thong et Luk Krok

Là nous plongeons plus profondément encore dans un monde occulte bien plus sombre avec des amulettes qui sont parfois faites à partir de cendres, d’argile et même de tissus utilisés lors de cérémonies funéraires et d’autres matériaux occultes. On touche plus ici à ce qu’on appelle en occident la magie noire . C’est un objet qui s’inspire d’une représentation d’un fantôme d’un enfant non désiré (foetus avorté).. les reconstitutions sont des mélanges de terres etc… le Luk Krok vendu ici est fabriqué en série au prix de 50 THB. Là encore l’origine est clairement une subsistance de croyances animistes qui ont précédé le bouddhisme. Luk Krok protege son propriétaire et lui apporte la richesse. C’est une amulette en général exclusivement portée par les hommes. Elle est très proche et se melange avec la croyance des Kuman_Thong, que l’on voit aussi au marché mais aussi dans beaucoup de temples de Bangkok, qui vient du sanskrit Kumar, qui signifie fils ou prince et Thong est de l’or, donc le Kuman Thong est un fils d’esprit doré.

Jatukham Rammathep

Il y a dix ans, elle devint l’amulette la plus populaire en Thaïlande. Le prix de certaines amulettes Jatukham Ramthep qui furent créées en 1987 ont grimpé en flèche à plus de 40 millions de bahts par rapport au prix initial qui fut longtemps d’une quarantaine de bahts.

 

Difficile de résumer en quelques mots les fabuleuses et surtout multiples légendes à la source de toutes ces amulettes. Il faudrait des pages et des pages. Celle de Jatukham Rammathep puise ses sources dans le brahmanisme des origines. Son épopée commença en Inde mais voici son histoire en Thaïlande.

Jatukham Ramthep était à l’origine deux dieux ( et oui!!)- Thao Khattukham et Thao Ramthep – qui construisirent le temple Wat Phra Mahathat Woramahawihan à Nakhon Si Thammarat dans le sud de la Thaïlande, pour y cacher de précieuses reliques de Bouddha venues du Sri Lanka . Celles-ci y sont encore. Pendant de nombreuses années, les gens ont fouillé le terrain autour temple pour trouver les reliques qui ont finalement été découvertes. L’épopée des dieux fut connue de tous et dans l’imaginaire du peuple, il s’est fondu en un seul dieu gardien qui fut renommé Thao Jatukham Ramthep.

Les croyants pensent que ceux qui prient Tao Jatukam Ramathep seront bénis avec une vie heureuse et ameliorant tous les aspects de leur quotidien.

En 1987, un ancien général de police thaïlandais a affirmé que l’esprit de Jatukham Rammathep l’avait aidé aidé à résoudre une terrible affaire de meurtre . Il a fabriqué les premières amulettes Jatukam Rammathep et vécu lui même jusqu’à 103 ans. Celles qui sont devenues si chères !!!!!

Une autre légende locale du sud de la Thaïlande, dit que Jatukham Ramathep était un roi du royaume de Nakhon Si Thammarat . Une fois qu’il aurait réussi à établir le royaume de Srivijaya, ce puissant guerrier a été salué comme « le roi noir des mers du Sud » d’après son teint foncé.

La dernière amulette tendance, le puissant Thao Wessuwan

Si je vous ai entrainé si longuement sur les traces des mystères de ces amulettes c’est que vous l’aurez peut- être deviné, elles me passionnent et que je suis moi-même devenue avec le temps une collectionneuse. Mon prochain achat sera une représentation de Thao Wessuwan ท้าวเวสสุวรรณโณ, avec lequel je vais terminer .Il est une image très connue parmi les bouddhistes thaïlandais et est devenue une amulette populaire ces derniers temps, le plus souvent portée comme protection contre les mauvais esprits , il a été particulièrement évoqué pendant le Covid et pour attirer un gain financier à ceux qui ont justement beaucoup perdu dans cette crise; L’insécurité économique que cela avait engendré a accru l’intérêt pour le surnaturel chez les jeunes.

Thao Wessuwan est le chef de tous les fantômes et démons et de grandes statues le representant peuvent être vues devant les portes de nombreux temples à travers la Thaïlande et une gigantesque surveille également la zone des départs de l’aéroport Suvarnabhumi de Bangkok.

Il brandit une matraque qui porte le nom de «grabong» en thaï et qui a le pouvoir d’être projetée dans les airs et de casser la tête de mille fantômes en une seule fois . le pouvoir de Wessuwan lui permet de détruire complètement les fantômes s’il le souhaite, mais en raison de sa bonne nature, il leur endommage simplement la tête pour leur donner une leçon.

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Un monde fascinant de talismans et bijoux

Au-delà de tout ce que nous venons de voir , on y trouve également d’autres types de bijoux porte bonheur, tout l’attirail des chaines et médaillons pour les porter. Des fioles contenant des charmes divers, des articles souvenirs, des fils rouges du destin etc. Des antiquités nombreuses également.

Astrologues et mediums

Pour continuer à naviguer à travers les mystères de l’ésotérisme et si vous avez la chance d’avoir un ami thai , ou un guide traducteur ; peut -être oserez-vous consulter l’un de nombreux astrologues, connus localement sous le nom de  mor doo , qu’on peut traduire par « médecins qui voient ». Ces personnes font pleinement partie de la vie quotidienne locale Les astrologues sont largement consultés pour presque tout, de la naissance au mariage, de l’ouverture d’une boutique aux elections et meme encore plus haut. La famille royale thaïlandaise très vénérée a employé des astrologues de la cour pour guider de nombreux évènements. Depuis toujours politiciens, généraux, chefs d’entreprise les consultent avant de prendre des décisions importantes, même si les voyants n’apparaissent pas sur les organigrammes officiels. Comme dans d’autres pays d’Asie, ceux-ci possèdent une respectabilité et une influence qu’ils n’ont pas en Occident.

Dans la sphère privée, ils peuvent aussi recommander les dates de mariage par exemple, la numérologie liée aux deux futurs époux étant prise très au sérieux.

On pourrait croire que les clients sont dans la génération la plus âgée , mais depuis la pandémie, les mor doo ont constatent un fort renouveau de jeunes clients et un article de la presse thaïlandaise avait meme titré il y a peu « pourquoi les jeunes Thaïlandais d’aujourd’hui s’adressent-ils davantage aux diseurs de bonne aventure qu’aux psychiatres? Sans doute parce qu’ils s ‘y sentent plus à l’aise L’acceptation du surnaturel à travers les générations confirme que cet élément culturel en Thaïlande a toujours de profondes racines.

 

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Vous les trouverez surtout dans une partie du marché sous une verrière de plexiglas. De nombreux médiums ou d’astrologues sont assis à devant leurs petites tables coquettes garnies de pierres précieuses et de cartes de tarot, faisant signe aux passants avec des promesses de divulguer dans les moindres détails de leur avenir.

On les croise également souvent dans les rues et dans les temples.

J’espère que cet article vous aura permis de comprendre l’un des multiples aspects, une si petite partie de toute la richesse et la complexité d’une culture qui bien qu’étant déjà bien engagée dans le XXIeme siècle reste aussi ancrée dans le mysticisme et la superstition, de nombreux Thaïlandais conservent une gamme de croyances particulières qui dictent la vie de tous les jours. Comme et c’est juste un exemple, refuser de se couper les cheveux le mercredi par peur d’attirer la malchance. .

Mes conseils ,adresse et comment y aller

On y accede par Maha rat road ou par le pier 9. De nombreux bus passent par cette rue .

  • Ouvert tous les jours vers 10h00-18h00 mais à 17 heures cela commence à remballer.
  • Prenez de l’argent liquide, du cash, car les magasins n’acceptent pas de paiement par carte.
  • Les étrangers sont bien sur les bienvenus mais ils doivent être conscients du grand respect avec lequel les thais considèrent tous les objets religieux. Cela implique bien sur les tenues vestimentaires et gestuelles adaptées d’autant que de nombreux moines sont présents.
  • Si vous souhaitez trouver des amulettes particulières, il est conseillé de faire des recherches auparavant sur le type et le but de l’amulette que vous souhaitez acheter. (magazines, internet) et de prendre une photo avec vous.
  • Il y a de nombreuses antiquités dans le marché. Gardez à l’esprit que vous ne pouvez pas exporter d’art bouddhiste hors de Thaïlande. Par conséquent, assurez-vous de suivre les lois thaïlandaises
  • Le sol est inégal parfois et les allées certes couvertes sont parfois étouffantes sous les toits de plexiglass.

A proximité

Le jetée des ferrys Tha Prachan  n9 qui est le principal point de passage en de ferry qui transporte les gens du côté de Thonburi vers le fameux march de Wang Lang .

Il y a aussi une boutique que les mélomanes, notamment ceux passionnés par des années 60:90, Nong Tha Prachan » de , cassettes et CD, une communauté de partage de musique depuis plus de 41 ans et qui n’a pas seulement de la musique classique. Une boutique de fourniture pour artistes également.

Autres sites pour acheter des amulettes à Bangkok

Dans presque tous les temples qui possèdent des monastères, ils sont nombreux comme au wat Arun, wat Traimit etc . Un autre marché aux amulettes, plus petit se tient au pied du temple Wat Ratchanatdaram Woraviharale Lohat Prasat, vous en trouverez également à Chatuchak

Marché

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